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La Coryphène
Mercredi 4 décembre, avec Caroline nous sommes allé grimper dans Les Calanques à la Paroi du Devenson. Nous avons parcourus la célèbre Coryphène, ouverte en 1967 par Joël Coqueniot et Claude Cassin.
Cet itinéraire audacieux de terrain d’aventure offre une escalade superbe dans une grande ambiance.
Avant d'accéder à notre voie, il faut compter une bonne heure de marche où il est facile de se perdre. Du parking il faut rejoindre le col de l’Oule puis celui du Devenson et longer la crête en direction des rappels.
Notre objectif du jour se dévoile enfin ; La Coryphène suit l’éperon au centre de la photo :
La descente relève déjà d’une petite course. Nous avons choisit la plupart du temps de faire des rappels. Les trois premiers nous dépose sur une vire, de là il faut repérer cette rampe qui contourne une petite arrête.
La rampe :
Encore deux rappels de 20m entrecoupé de traversée nous conduisent à la chaine. Inutile de chercher l’arbre mort qui était le point du dernier rappel, il n’y est plus et a été remplacé par un relai neuf pour des raisons de sécurité. Finit donc le rappel de 80m remplacé par 2 de 40m mais l’ambiance est toujours aussi raide !
Le dernier rappel ne manque pas d’ambiance :
Après une heure de descente nous pouvons enfin attaquer à grimper. Les trois premières longueurs sont très belles et l’ambiance est vraiment unique.
Au départ de la première longueur :
On trouve quelques pitons en place mais 1 jeux de friends avec les taille 0.75, 1 et 2 en double est bien utile. Le rocher est dans l’ensemble moyen, parfois très bon. On grimpe la plupart dans des fissures ou des cheminée assez rébarbatives. Depuis mon premier passage en 2008, le rocher à un peu changé.
A l’œuvre, Caroline dans la seconde longueur :
Après être sortie de ces 80 premiers mètres, la suite est plus classique. Une belle cheminée puis une arrête aérienne nous permet d’atteindre la brèche au pied de la dernière longueur d’aragonite très coloré.
Fidèle à conserver le style, nous nous amuserons à ne pas utiliser l’équipement de la voie récente : « Pour la mémoire de nos enfants ». La dernière longueur est celle que nous avons préférée.
Nous sommes de retour au parking juste avant la tombée de la nuit, content d’avoir parcouru une belle classique.